Que faire face à ce coup de froid tardif ?
S'il est normal de faire face à des gelées en janvier, ce qui l'est moins, c'est qu'il s'agit, pour la majorité des jardins, du premier vrai coup de froid de l'hiver. Celui-ci intervient alors que la végétation n'était pas complètement au repos, encouragée par la douceur de l'air humide à continuer son développement. Ainsi, les jeunes pousses nouvellement formées vont griller avec le gel. Rien de grave en janvier : la plante va entrer en repos. Il serait même bon que le froid dure quelques jours pour donner un vrai signal de pause végétative. La plante devra ensuite mobiliser de l'énergie au printemps pour refaire ses bourgeons, ce qui peut la fragiliser.
C'est ennuyeux pour les arbres fruitiers, les arbustes à floraison printanière qui risquent de fleurir moins, voire pas du tout, ce printemps. Mais, si cela peut les affaiblir, cela ne va pas les faire mourir… Pour les rosiers qui ont déjà formé de nouvelles pousses, ne taillez surtout pas.
Concernant les bulbes à floraison printanière (narcisses, crocus, jacinthes, tulipes…), certains sont déjà en fleur, en général avec des tiges très courtes. Tout est joué pour cette année : ne touchez à rien. On peut espérer qu'ils vont reconstituer des réserves pour l'an prochain si leur feuillage se développe normalement en mars-avril.
Pour les arbustes en bac, protégez-les d'un voile d'hivernage si le froid se prolonge. Et vérifiez le drainage du substrat. L'excès d'humidité au niveau des racines est souvent plus néfaste qu'un air froid et sec.
En conclusion, n'agissez pas en janvier. Contentez-vous d'observer l'évolution de la végétation et nous nous retrouverons en février pour les premiers conseils de jardinage de l'année.
Préparer le printemps
On s'impatiente ! On guette les signes du réveil du jardin, quelques crocus dans la pelouse, des bourgeons qui gonflent sur les arbustes, des vivaces qui sortent timidement de terre.
Si l'hiver est particulièrement déconcertant pour de nombreux jardiniers, il est essentiel de ne pas bousculer le rythme des saisons. Même lorsque la végétation est globalement très en avance, de grosses gelées sont encore possibles et viendraient remettre de l'ordre dans tous ces phénomènes précoces. Alors, pas de précipitation ; contentez-vous de passer en revue ce qui peut être fait au calme, avant l'explosion printanière :
- Refaites les bordures pour structurer l'espace et confirmer le tracé des massifs.
- Préparez les trous de plantation : vous avez jusqu'à fin mars pour planter les espèces à racines nues.
- Surveillez les paillis : évitez un excès d'humidité qui fait pourrir les racines et favorise l'installation des limaces, friandes de jeunes pousses.
- Binez le sol en surface, là où vous prévoyez quelques semis, au potager bien sûr, mais également dans les massifs. L'intérêt est triple : vous aérez le sol, vous éliminez les herbes indésirables et vous favorisez la germination des autres, à éliminer juste avant le semis.
- Nettoyez allées et terrasses : s'il vous semble prématuré d'effectuer « le nettoyage de printemps », dites-vous que ce qui est fait vous libérera du temps pour jardiner plus tard (et ça arrivera vite !).
- Commandez dans les catalogues les graines, les bulbes d'été et toutes les plantes qui doivent attendre avril-mai pour intégrer le jardin.
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Refaire les bordures
Il suffit souvent de quelques gestes précis pour transformer un jardin propre en un jardin soigné. Par exemple, après avoir tondu la pelouse, le jardinier est content du résultat « net ». Imaginez si, en prime, les contours des massifs sont réguliers, bien délimités !
Question de goût, direz-vous… D'autant que la tendance est plutôt aux herbes folles et au jardin « sauvage ». Mais là aussi, la beauté est dans les contrastes, entre une partie un peu échevelée et un cadre bien délimité. Et l'entretien sera facilité, le passage de la tondeuse également, si la végétation ne déborde pas sur l'espace à tondre.
Alors, c'est le moment de refaire les bordures, quand le jardin demande peu de soins et avant la reprise des tontes. Évitez les zones très humides ou gelées, là où le piétinement est déconseillé. Munissez-vous d'un objet tranchant, une bêche affûtée ou un outil spécifique, avec une lame en forme de demie lune. Commencez par délimitez les bordures avec une ficelle de couleur ou le tuyau d'arrosage souple. Ceci vous permet d'avancer progressivement dans le travail, sans perdre les limites.
Coupez nettement une tranche de terre, en inclinant le fer de bêche pour qu'il se forme un léger dénivelé entre la pelouse et le massif. L'eau ruissellera plus facilement et la rupture de terrain sera plus marquée, avec le sol plus compact à cet endroit. Vous pourrez répéter l'opération en fin de printemps et en fin d'automne, pour garder le tracé net et visible toute l'année.
Quand planter un arbre à feuilles caduques ?
En février, c'est le moment de planter les arbres à feuilles caduques (qui perdent leurs feuilles en automne ou hiver), vendus racines nues ou en pot. On attendra d'être hors période de fort gel, dans un moment où la terre est détrempée.
Comment planter un arbre à feuille caduque ?
- Creusez un trou qui doit être au moins une fois et demi plus grand que la motte, en prenant soin de ne pas compacter les parois.
- Disposez une couche drainante au fond.
- Avant de planter, dans le cas de racines nues, enrobez-les d'un pralin (mélange grossier de terre boueuse) pour éviter leur dessèchement. Dans le cas d'une motte, trempez-la dans un seau d'eau pour éliminer toute bulle d'air et bien l'hydrater.
- Déposez la motte au fond du trou et comblez avec la terre que vous aurez préalablement enrichie d'un apport de terreau ou de compost.
- Tassez la terre, en laissant une cuvette qui va faciliter l'arrosage. Même en cette période, arrosez généreusement, pour faciliter la mise en place des racines.
- En sol léger, placez une couche de paillage sur le sol, pour limiter les pertes en eau et éviter le développement des mauvaises herbes.
Vous pourrez ainsi profiter dans quelques années d'un arbre à feuille caduque resplendissant et de son ombre, si agréable en été.
Comment tailler un arbre fruitier ?
Quand tailler les arbres fruitiers ?
C'est de novembre à mars qu'on taille les arbres fruitiers à pépins (pommes, poires…) ou à noyau (pêcher, prunier…). Les premiers fructifient sur des rameaux des années précédentes alors que les fruitiers à noyau produisent sur de jeunes branches n'ayant jamais fructifié.
Pourquoi tailler un arbre fruitier ?
Le but de la taille est de stimuler la formation des fruits sur des branches maîtresses fortes, harmonieusement réparties sur tout l'arbre et bien exposés au soleil. Il faut bien distinguer les bourgeons à fruits, renflés, de ceux à bois, plus fins et pointus. On garde un minimum de bourgeons fins, dirigés vers l'extérieur de l'arbre pour favoriser la formation de rameaux horizontaux, plus fructifères.
Comment tailler un arbre fruitier ?
Pour une taille efficace, on ne garde que 2 à 3 bourgeons renflés par branche, pour ne pas la surcharger l'arbre en poids de fruits. On élimine les branches malingres et mal orientées vers l'intérieur. De proche en proche, on taille pour obtenir un port équilibré et favoriser le passage de la lumière. Les branches verticales les plus hautes seront réduites de deux tiers. Intervenez avec des outils propres et bien affûtés. Vous retrouverez dans la gamme STIHL tout l'outillage nécessaire pour bien tailler vos arbres : les tronçonneuses sur batterie et autres machines sur batterie vous offriront une grande maniabilité.
Enfin, pensez à ne pas laisser les débris de taille en place.
Lire la suite : La taille des arbres fruitiers, c'est comme ça qu'il faut procéder !
Motobineuse : comment retourner la terre ?
Sur les parties de terrain nettoyées des cultures, au potager en général, ou sur une surface soumise à un nouvel aménagement (pelouse, massif, prairie fleurie), il est important de travailler le sol, pour l'aérer après ou avant l'hiver.
Au préalable, il faut éliminer les herbes indésirables, en particulier les vivaces à racines traçantes (liseron, orties, chiendent…) soit par un désherbage chimique, soit par asphyxie en plaçant une bâche opaque sur le sol durant quelques semaines. La profondeur du travail du sol ne doit pas excéder un fer de bêche, la partie profonde étant la moins fertile. On conseille d'ailleurs de réduire cette profondeur pour ne pas perturber l'activité microbienne du sol.
Aidez-vous d'une motobineuse : nous vous conseillons de choisir un modèle maniable, avec un centre de gravité très bas qui assure une bonne emprise au sol. Découvrez la gamme de motobineuses STIHL, qui allie conception compacte et grande maniabilité pour vous permettre de travailler la terre avec facilité.
La permaculture
On en parle un peu partout, mais qu'est-ce donc que la permaculture ? C'est un terme vaste qui désigne un mode d'agriculture permanente, visant à ne pas épuiser la terre tout en permettant une succession de récoltes. Cela implique des techniques culturales adaptées.
La permaculture propose une approche globale, incluant de prendre soin de la terre, des hommes et des ressources. On s'approche ainsi d'un mode de vie particulier, mais chacun peut s'approprier quelques idées, tenter quelques expériences.
C'est au potager que la permaculture est aisée à tester, en prenant la Nature comme modèle :
- La terre n'est jamais laissée nue.
- Le sol est vivant grâce au travail de bactéries, vers, insectes qu'il faut préserver.
- Les déchets sont recyclés (compost).
- Les ressources naturelles sont valorisées (eau, soleil…).
- La diversité est encouragée : plus les espèces sont différentes, moins les maladies et ravageurs peuvent s'étendre.
En fait, bien qu'il soit impossible de résumer la permaculture, c'est en quelque sorte une manière de jardiner à son rythme, avec du bon sens, avec une observation attentive et respectueuse des phénomènes naturels, où chacun a sa place et où tous vivent en équilibre. Vaste programme qu'il faut approcher à petits pas, au fil de ses intuitions et de ses convictions. On a tout à y gagner.
Nettoyer le jardin
L'hiver est riche d'événements météorologiques contrastés, les derniers ayant apporté de nombreux jours de gelées continues avec du vent froid et desséchant, suivis d'épisodes neigeux. Le jardinier aurait préféré le contraire, car la neige recouvrant la végétation avant le froid assure une couche protectrice, à la manière d'un igloo. Que faire maintenant que le redoux se confirme ?
Ne pas se précipiter. Le classique nettoyage printanier peut être décalé. Laissez aux plantes le temps de récupérer seules, se redresser et se réhydrater ; s'il fait sec ou dans le cas de plantes en pots, arrosez au pied mais sans détremper au risque de faire pourrir les racines.
Même les feuillages persistants qui semblent grillés ne doivent pas être coupés maintenant ; le gel est encore à craindre et vous affaiblissez la plante en dégageant sa base. En cas de sol très compacté, vous pouvez procéder à un grattage superficiel, qui va favoriser l'aération et stimuler la vie microbienne. Attention à préserver les jeunes pousses qui pointent ; c'est à cette période qu'on apprécie l'usage des étiquettes repères…. Profitez-en pour surveiller les limaces, friandes de ces pousses tendres ; elles ont apprécié l'abri hivernal des paillis et sortent maintenant de leur torpeur.
Un indice de vie chez les arbres et arbustes ? Grattez délicatement et superficiellement l'écorce avec l'ongle : si le tissu est blanc ou vert, c'est bon signe. S'il est marron ou noir, vous pouvez couper tout ce qui est au-dessus et qui est mort.
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Tailler la haie
C'est en fin de mois qu'on peut tailler la haie, en particulier pour les végétaux persistants dont le feuillage a souffert du froid. Pour les haies mixtes incluant des végétaux à floraison printanière, attendez la fin des floraisons. Le premier but de la taille est de maintenir une hauteur optimale (vérifiez la réglementation en vigueur dans votre commune ou votre lotissement ; en l'absence de texte, il faut tailler à moins de 2 m de hauteur les arbustes plantés à moins de 2 m de la limite de propriété). Mais la taille permet également de maintenir une épaisseur correcte tout en gardant une bonne densité de végétation.
Commencez par tailler le sommet à hauteur souhaitée, puis les côtés, en procédant de bas en haut, pour faciliter la chute des rameaux coupés. Donnez du fruit à l'ensemble, c'est à dire formez la base plus large que le sommet, afin que la lumière puisse parvenir jusqu'en bas, ce qui évite le dégarnissement du pied. Fignolez ensuite le sommet, qu'il est conseillé de tailler en forme légèrement arrondie pour une meilleure résistance au vent et au poids de la neige.
Vous pouvez lire d'autres conseils dans l'article "Tailler les haies : voici comment faire".
Quel outil pour quelle haie ? Le choix est vaste, alors posez-vous les bonnes questions : quelle longueur à tailler, quelle hauteur (attention au poids de l'engin qu'il faut éviter de manier à bout de bras), quel type de rameaux (bois dur ou tendre, gros diamètre de branches), quelle motorisation (besoin de puissance, d'autonomie… selon le moteur thermique, électrique ou sur batterie). Une fois tous ces paramètres précisés, contactez votre revendeur. Et ne négligez jamais les consignes de sécurité.
Dans l'article "Quel taille-haie choisir ?", vous pouvez lire à quoi il faut faire attention lors de l'achat d'un taille-haie.
Comment tailler des rosiers ?
Dans la grande famille des rosiers, il est difficile de généraliser un principe de taille. Pour simplifier, nous vous proposons quelques principes généraux concernant la taille des rosiers.
Commencez par supprimer le bois mort et les rameaux malingres et dégagez le centre du rosier pour permettre une bonne aération du cœur de l'arbuste, ceci hors période de gel. Il n'est pas nécessaire de tailler « à l'ancienne » en ne laissant que 3 à 5 branches taillées court (à 20 cm du point de greffe), comportant 3 à 5 beaux bourgeons. Si cela assure un port équilibré et une floraison généreuse pour les rosiers hybrides à grandes fleurs, la plupart des rosiers se contentent d'une taille plus douce.
Privilégiez toujours les rameaux les plus robustes, l'essentiel étant de couper au-dessus d'un gros bourgeon situé vers l'extérieur de l'arbuste.
Taillez en biseau, à l'aide d'un sécateur aux lames bien affûtées, ce qui permet à l'eau de ne pas stagner au niveau de la jeune pousse. Pour cette taille des rosiers, il sera indispensable de disposer d'un sécateur efficace : parcourez notre sélection de sécateurs, maniables et performants.
Astuce : profitez de la taille des rosiers pour palisser ou guider les spécimens les plus vigoureux, en arquant le maximum de branches vers le bas, cette opération favorisant le développement de rameaux axillaires porteurs de fleurs.
Comment tailler la vigne ?
La vigne doit être taillée pour obtenir une végétation équilibrée et pour favoriser ainsi la mise à fruits. Cette opération s'effectue juste avant le départ de la végétation, pour éviter que la vigne ne « pleure », c'est-à-dire qu'il y ait un abondant écoulement de sève qui peut fragiliser la plante.
Comment doit-on tailler la vigne ? On s'équipe d'un sécateur adapté (découvrez notre sélection de sécateurs sur batterie, et notamment le sécateur ASA 65 idéal pour la taille de la vigne). Puis on procède en supprimant tout d'abord le rameau ayant porté des grappes l'an passé. On taille le rameau de remplacement à 2 ou 3 yeux (bourgeons). Tous les bourgeons sont semblables, l'œil supérieur donnera les fleurs et celui de la base formera le nouveau rameau pour l'année suivante.
Dans le cas d'un vieux pied de vigne, n'hésitez pas à tailler sévèrement les sarments âgés à la base : cela va favoriser le départ de nouveaux rameaux, porteurs de fruits dès cette année. Durant l'été, une petite taille de la vigne en vert permettra aux grappes de recevoir un maximum de soleil, pour obtenir une bonne maturation des grains.
Astuce pour la taille de la vigne : garder les déchets de taille, que vous brûlerez cet été dans le barbecue. Ils parfument agréablement la viande !
Graines et semis : comment travailler le sol au potager ?
Avant d'intervenir au potager, assurez-vous que le sol a évacué l'excès d'eau, si l'hiver a été très pluvieux. Le but est d'obtenir un sol propre, meuble et bien drainé, pour assurer le développement des jeunes racines de légumes.
Comment travailler le sol au potager ?
- Première étape : faire office de défrichage si les herbes indésirables sont nombreuses. Dans ce cas, évitez d'utiliser la motobineuse au premier passage, car les dents rotatives vont fragmenter les racines de plantes, ce qui va favoriser leur propagation. Préférez le désherbage manuel ou recouvrez le sol d'une épaisse couche de paillage ou d'un carton durant quelques semaines pour étouffer ces mauvaises herbes. On réservera la motobineuse à un passage ultérieur.
- Deuxième étape : décompactez le sol à l'aide d'une fourche-bêche ou d'une bêche biologique à dents. N'intervenez pas trop profondément (un fer de bêche suffit), pour ne pas bouleverser l'activité des organismes vivant dans le sol, très utiles pour décomposer les matières organiques et assurer la fertilité de la terre.
- Troisième étape : étalez une couche de compost bien mûr et passez le râteau pour obtenir une surface finement émiettée et prête à être semée ou plantée.
Au potager, terminez de travailler et nettoyer le sol, en incorporant un engrais organique de fond (compost, fumier bien décomposé…). Mars est un mois charnière où la terre est encore froide et très humide dans la majorité des régions, avec de gros risques de gel. Ne vous précipitez pas ! Adaptez vos actions, et surtout choisissez des variétés locales, mieux adaptées à votre climat.
Divisez les touffes anciennes d'herbes aromatiques (ciboulette, menthe, oseille, estragon…) et la rhubarbe, avant le départ de la végétation. Taillez le thym et le romarin pour conserver un port compact et favoriser le départ de jeunes pousses, plus parfumées.
Semez en place les radis, salades, carottes, persil, petits pois. En climat frais, couvrez d'un voile de forçage pour la nuit et aérez durant les belles journées. Plantez sur butte, surtout en sol humide, ail, échalote et oignon.
Sous abri et au chaud, semez les tomates. Faites germer les pommes de terre.
Surveillez les limaces et escargots, qui vont chercher à se régaler des jeunes pousses et des germinations.
Lire la suite : Comment et où créer un potager ?
Un beau gazon : quand passer le scarificateur ?
Vous avez repris les tontes régulières, et peut-être avez-vous également déjà apporté à votre pelouse un engrais riche en azote : ceci a pour effet rapide de faire reverdir les graminées, mais aussi d'accélérer leur pousse ! Que vous pratiquiez une tonte avec ramassage ou une tonte avec mulching, c'est la bonne période pour passer le scarificateur: la scarification permet en effet d'aérer le sol, d'éliminer les déchets végétaux et les mousses en excès et de stimuler l'étalement des graminées. Cela assure un développement plus dense du gazon, avec une meilleure pénétration de l'eau.
Si, après scarification, apparaissent des surfaces assez pauvres en gazon, nous vous conseillons de mélanger des graines de graminées à un petit volume de terreau et de recouvrir les surfaces dégarnies d'une fine couche de ce mélange. Arrosez finement si besoin.
Lisez ici comment employer un scarificateur de gazon en 3 étapes.
Lisez également notre guide pratique du gazon :
Planter un talus
Comment transformer cet espace ingrat en pente en un couvert végétal stable et attrayant ? Procédez par étapes. Dans le cas de pente très raide, il peut être intéressant de barrer la pente avec des restanques, mais cela représente un gros travail de terrassement, avec pose de drains. Avec une pente moyenne, la plantation d'espèces présentant un système racinaire développé est suffisante. Elle va permettre de retenir la terre, de limiter l'érosion et de couvrir le sol, évitant la prolifération d'herbes indésirables.
Comment choisir les plantes adaptées ? Composez avec la qualité du sol et l'exposition, en notant que les espèces installées en haut du talus seront plus exposées à la lumière et au vent, mais recevront moins d'eau. Privilégiez les végétaux au port couvre-sol pour les deux tiers inférieurs du talus ; si vous souhaitez poser un géotextile avant la plantation, évitez d'installer des plantes drageonnantes qui supportent mal de ne pas être en contact direct avec le sol (lierre, pervenche, lamier…). Raisonnez en visualisant globalement le talus, qui doit offrir un impact visuel fort, avec des effets de masses. Les espèces à feuillage persistant seront privilégiées (cotonéaster, lonicera, ceanothe, …) pour les colorations variées de leurs différentes variétés. La note de couleurs est à chercher parmi la gamme des rosiers paysagers, ne réclamant aucune taille et occupant largement 1 m² par pied.
La plantation du talus s'effectue du haut vers le bas, en lignes perpendiculaires à la pente et en quinconce. Maintenez une cuvette au niveau de chaque pied, éventuellement matérialisée par un lit de graviers. La première année, vous pouvez semer à la volée un mélange de graines pour prairies fleuries, qui permettront de retenir la terre avant le développement complet des espèces arbustives nouvellement plantées.
Le réveil du gazon
Difficile, avec les aléas climatiques (gel et pluie essentiellement), de définir la date idéale de reprise des tontes. Votre meilleur indicateur est la hauteur du gazon, en tenant compte de la qualité du terrain. Si vous risquez de laisser de profondes traces de roues, attendez encore car vous allez compacter le sol et entraver la bonne reprise des graminées. Seul la tondeuse robot doit reprendre son travail dès que l'herbe commence à pousser, au risque d'être bloqué par une pousse excessive. Avec une tondeuse classique ou un tracteur tondeuse, réglez la lame de coupe sur la plus grande hauteur pour ce premier passage.
La tonte n'est pas la seule opération d'entretien. C'est le moment de réparer un gazon malmené par le gel, les traces de passage, le compactage du terrain lié à un excès d'eau. Commencez par scarifier le sol et dispersez sur la zone nue un mélange de terreau et de graines ; tassez fermement et arrosez si nécessaire. Surveillez cette étape d'apport d'eau quand les jeunes pousses germent : il suffit de quelques jours de soleil et/ou de vent desséchant pour anéantir la germination.
Si votre gazon commence à vieillir (4-5 ans), stimulez sa pousse en apportant de la matière organique, sous forme de compost finement décomposé à étaler à la volée. Ou sous forme d'engrais polyvalent : il faut alors disperser les granulés le plus régulièrement possible avant un épisode de pluie ou de fortes rosées pour éviter de brûler les racines.
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Lisez également notre guide pratique du gazon :
Quel entretien de la pelouse au printemps ?
Selon les régions et les conditions météorologiques, à quelques journées d'écart, avril signe la reprise des tontes. Même si l'herbe a déjà bien poussé, il vaut mieux éviter d'intervenir si le sol est encore détrempé, car le passage de la tondeuse va compacter la terre et gêner son aération.
Première tonte de l'année ? Pour bien entretenir votre gazon au printemps, il est conseillé de commencer par une coupe haute, qui laisse aux graminées le temps de reverdir et de se régénérer. Il peut être bienvenu d'apporter un engrais riche en azote pour stimuler la croissance du gazon et sa belle couleur verte, mais attention à répartir régulièrement les granulés pour obtenir un résultat homogène.
Pensez que l'apport d'engrais, en stimulant la pousse, vous oblige donc à tondre plus fréquemment : il faut choisir entre un gazon « parfait », mais qui impose des soins réguliers et un gazon plus « campagnard », qui admet quelques herbes indésirables et quelques plaques moins fournies, mais que vous pouvez laisser plus d'une semaine sans tonte en pleine saison.
Peut-être aussi intéressant : Comment semer de l'herbe pour obtenir un gazon vert et frais ?
Lisez également notre guide pratique du gazon :
Comment redessiner les bordures des massifs ?
Au jardin, le travail des bordures de massifs ne fait pas partie des actions « impératives », comme la tonte, l'arrosage ou la taille des haies. Mais cela peut faciliter le passage de la tondeuse en délimitant les espaces. Dessiner des bordures nettes met en valeur les massifs, et de structurer les parties plantées. Même dans un jardin de style sauvage, un tracé bien dessiné guide le regard plus harmonieusement. L'outil idéal pour redessiner vos bordures est une bêche bien tranchante.
Avril est une bonne période pour agir, car la végétation n'est pas encore exubérante. Formez une sorte de gouttière pour bien marquer la différence de niveau entre le gazon et le début des plantations ; vous pouvez même y placer une brique ou un pavé pour permettre d'appuyer une des roues de la tondeuse si le sol est légèrement en pente. Passez-y du temps la première fois, car cela simplifie l'entretien les années suivantes. Vous pouvez étaler le travail sur plusieurs semaines, selon le développement de la végétation et la qualité du terrain.
Astuce : si vous redessinez vos bordures de massif pour la première fois, un tuyau d'arrosage souple s'avèrera très pratique pour visualiser au sol les contours du massif, qui seront ensuite plus faciles à dessiner d'un coup de bêche.
Après la taille ? Faire du compost !
Et oui, la végétation se remet à pousser et c'est le moment de tailler et remettre le jardin en ordre.
Mais que faire de toutes ces branches qui forment rapidement un tas imposant ? Une solution efficace : les placer sur le tas de compost. Mais avant, pour diminuer cet encombrant volume, nous vous conseillons de passer les branches au broyeur. Cette machine permet de réduire en petits copeaux les rameaux (de section plus ou moins grande selon la puissance du broyeur), qui se décomposeront ensuite plus facilement sur le tas, surtout si vous les mélangez avec les résidus de tonte de gazon.
Et, en cette période où les herbes indésirables poussent vite également, vous pouvez étaler une bonne couche de copeaux au pied de la haie ou des jeunes plantations : ce paillis évitera la germination des plantules !
Plus d'informations ici : Le compostage maison, mode d'emploi. Ou encore : Le compostage dans les règles de l'art.
Voici 5 astuces pour l'emploi de votre broyeur.
Lisez également notre guide pratique du gazon :
Un mini potager
Avec le printemps reviennent les envies de légumes croquants, d'herbes aromatiques fraîchement cueillies, de petits fruits savoureux… Même si vous ne disposez que d'une petite surface, tout cela est à portée de mains. Sur une terrasse hors-sol ou dans un petit jardin où le sol est pauvre, n'hésitez pas : installez des carrés surélevés délimités par des planches en bois, dans lesquels vous apporterez un mélange de terre végétale et de compost. Placez-les le plus près possible d'un point d'eau, l'arrosage étant primordial dans ce type de culture. Veillez à ce que le soleil soit présent mais évitez le plein sud, trop chaud en été.
Ensuite, laissez-vous guider par vos envies : semez des radis (une récolte rapide 3 à 4 semaines plus tard, en arrosant régulièrement pour éviter le goût trop piquant), plantez des jeunes pieds de salades (récoltez les jeunes feuilles au fil des besoins) et des tomates-cerises, installez des aromatiques en groupant les espèces ayant les mêmes besoins (la menthe et le basilic aiment l'humidité, le thym la redoute…).
Côté petits fruits, plantez fraisiers, groseilliers, framboisiers (testez plusieurs variétés pour varier les goûts et les dates de récolte) … C'est le bon moment pour tout mettre en place ; n'hésitez pas à y ajouter quelques fleurs, type œillet d'Inde, sauge, glaïeuls, …
Lire la suite : Comment et où créer un potager ?
Les plantes de véranda
La véranda a plusieurs fonctions. Quand elle est chauffée, c'est un jardin d'hiver où il fait bon s'installer pour profiter des pâles rayons du soleil au milieu des plantes d'intérieur. On y trouve des espèces exotiques, en général choisies pour la beauté de leur feuillage (palmiers Kentia, cordylines, calathéa…) et pour leur floraison (orchidées, passiflore…). Toutes ces plantes réclament un arrosage tout au long de l'année (attendre que la terre sèche sur au moins 2 cm entre deux apports d'eau), un apport de compost ou d'engrais en avril puis en septembre et une toilette de printemps (nettoyage des fleurs et feuilles sèches).
La véranda peut aussi être une zone d'hivernage des plantes frileuses qui passent les beaux jours au jardin. Dans ce cas, évitez de trop chauffer, une température de 10 °C étant favorable au repos hivernal de ces espèces mises en gel. On parle alors d'orangerie car c'est un lieu privilégié pour accueillir les agrumes ainsi que toutes les plantes méditerranéennes (laurier-rose, bougainvillier, passiflore…) en zone où il y a risque de gelées en dessous de -5°C, surtout si la culture est en pot.
En avril, préparez leur sortie au jardin, en griffant superficiellement la surface de terre, en y déposant un terreau enrichi en compost. N'hésitez pas à tailler les branches malingres.
Comment réussir sa première tonte ?
Selon les régions, la météo et la qualité du sol, en mai, l'herbe commence à reprendre vigueur. Et votre tondeuse, bien sûr, est révisée (lame affûtée) et prête à reprendre du service ! Toutefois, il n'est pas conseillé d'intervenir si le sol est encore trop lourd et détrempé : vous allez compacter la terre et laisser des traces de roues, néfastes à la croissance des graminées.
Nos conseils pour réussir votre première tonte de la saison :
- Réglez la hauteur de coupe au plus haut. Il est conseillé d'attendre la troisième tonte pour arriver à la hauteur minimale.
- Traitez la pelouse avec un herbicide sélectif spécial gazon si vous constatez qu'il y a beaucoup d'herbes indésirables et que vous souhaitez une pelouse impeccable. Il existe dans le commerce des mélanges engrais-herbicides efficaces, mais qui imposent de tondre très régulièrement, car vous stimulez ainsi la croissance des graminées.
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Vous êtes intéressé par une tondeuse mulching ? Découvrez ici 5 raisons de tondre en mulching.
Lisez également notre guide pratique du gazon :
Installer les fleurs de l'été
Les fleurs d'été sont celles qui craignent les dernières gelées de mai, encore possible dans les régions au nord de la Loire. Allons-y gaiement maintenant, au jardin ou sur les balcons ! La gamme est large, tant en taille qu'en couleurs et qu'en style de végétation.
La règle numéro 1 est de ne pas mélanger des espèces qui n'ont pas les mêmes besoins : les impatiens qui redoutent le plein soleil ne se marient pas aux géraniums qui raffolent des étés chauds ; les cosmos craignent le manque d'eau quand les sédums meurent en sol trop humide. Mais, rassurez-vous, la plupart des plantes dites « saisonnières » aiment être placées à mi-ombre, avec des arrosages réguliers (mais toujours en laissant sécher la surface de la terre sur au moins 1 cm) et avec un apport d'engrais pour soutenir les floraisons.
Installez toujours une couche de drainage (graviers) au fond du pot et comblez avec du terreau léger. Espacez les plantes d'au minimum 15 cm. Et voici votre décor estival installé pour quelques mois !
Un nettoyage régulier, pour enlever les feuilles jaunies et les fleurs fanées, est important pour stimuler la floraison et maintenir un bon état sanitaire.
Un jardin sur graviers
Il apporte une touche de modernité au jardin, limite les travaux d'entretien et est idéal pour animer un espace exposé à la chaleur, là où le gazon ne sera jamais beau l'été. C'est la granulométrie et la couleur des graviers qui donneront le style à l'ensemble.
Commencez par délimiter l'espace, décaissez le sol sur environ 5 à 8 cm et installez un feutre géotextile. Placez une première couche de graviers (2-3 cm) avant d'installer les plantes. Vous pouvez former quelques reliefs pour donner une apparence globale plus naturelle. Pensez également à placer quelques dalles plates pour circuler facilement dans le massif.
Choisissez des plantes de plein soleil, en particulier dans la gamme des feuilles duveteux ou coriaces, qui résistent à la sécheresse (thym, euphorbe, phormium, graminées, lavande, heuchère, …).
Pour former de larges touffes, plantez en triangle 3 pieds de la même variété au minimum. Placez les plantes dans une petite poche de bonne terre, tassez, placez une petite couche de gravier en dégageant bien le collet des plantes (zone de jonction entre les racines et les tiges) et arrosez.
Quand toutes les plantes sont installées, étalez le reste des graviers pour obtenir une couche de 5 à 8 cm minimum, Arrosez la première année en cas d'été très sec. C'est l'unique soin d'un jardin sur gravier.
Quand faut-il tailler ?
La taille est une opération importante pour maintenir un port compact et dense chez la plupart des arbustes. Elle assure également une bonne floraison en favorisant une circulation harmonieuse de la sève. Il suffit juste de tailler au bon moment, et au bon endroit.
Pour tailler les fruitiers, c'est trop tard pour cette année car vous devez intervenir avant la floraison. Évitez également de couper les arbustes qui vont fleurir cet été (hydrangea, buddleia, weigelia, …) car ils sont en train de former leurs boutons et vous risquez de limiter la floraison.
En revanche, taillez les espèces qui ont fleuri en début de printemps (forsythia, groseillier à fleurs, cognassier du Japon, lilas, …).
Pour les arbustes comme les haies, assurez-vous qu'il n'y a pas de nid que vous pourriez déranger. Dans certaines communes, une réglementation peut d'ailleurs interdire la taille d'avril à fin juillet pour protéger la nidification. Renseignez-vous également pour connaître les heures autorisées si vous utilisez un outil à moteur (taille-haie, broyeur, souffleur…). Et vérifiez toujours l'affûtage des lames pour assurer une coupe nette, facilitant la bonne cicatrisation des branches.
Voici 5 astuces pour l'emploi de votre broyeur.
Comment tailler une haie ?
On plante une haie pour plusieurs années, il faut donc qu'elle reste belle, compacte et bien étoffée à la base. En général, la taille en été est suffisante, mais si vous voulez une haie serrée et pleine, vous devrez tailler deux fois. La première fois à la fin mai, début juin. Mais, certainement pour le jour le plus long de l'année, à savoir le 21 juin. En septembre, il faudra à nouveau tailler votre haie. Lisez aussi notre article : Tailler des haies, voici comment faire.
Pour une haie bien taillée, même si celle-ci est jeune et qu'elle n'a pas atteint la taille souhaitée, il est recommandé de la tailler en hauteur comme en épaisseur pour stimuler le développement de pousses latérales.
La taille s'effectue en fin de période de pousse, variable selon les régions et les années : elle se situe généralement en fin de printemps et/ou en fin d'été. Il vaut mieux tailler deux fois par an sans agir trop sévèrement, mais une taille annuelle unique peut suffire.
Selon la taille de la haie et le type de végétation, vous choisirez de travailler avec une cisaille bien affûtée, un taille-haie électrique, un taille-haie sur batterie ou un taille-haie à moteur thermique s'il faut tailler sur plusieurs mètres de long. Pour que la lumière pénètre au cœur de la végétation, taillez la base de la haie plus large que la cime ; c'est aussi plus esthétique dans les cas de haie persistante.
Attention : ne négligez pas la sécurité. Choisissez un taille-haie adapté à la tâche que vous devez accomplir : un taille-haie sur batterie est maniable et puissant à la fois, un taille-haie thermique est parfait pour un usage professionnel.
Ne travaillez pas à bout de bras ou sur une échelle mal placée. Enfin, pensez à porter des gants et des lunettes de protection.
Quand faut-il arroser ?
Quand et comment arroser ? D'une manière générale, il vaut toujours mieux apporter trop peu d'eau qu'un excès. Ceci favorise l'allongement des racines, qui vont aller chercher l'eau en profondeur et rendre ainsi la plante plus résistante à la sécheresse. Ceci évite surtout l'asphyxie racinaire, donc à terme la mort de la plante, quand le sol gorgé d'eau ne peut plus véhiculer correctement les substances nutritives. Pour estimer les besoins en eau, grattez superficiellement la terre : elle doit être sèche sur 1 à 2 cm pour envisager l'arrosage (sauf pour les semis dont les jeunes racines sont superficielles – quelques millimètres de terre sèche sont le signal).
Et comment arroser ? Il vaut mieux apporter un bon volume d'eau une fois par semaine qu'un peu tous les jours. En effet, vous stimulez ainsi la croissance des racines en profondeur, alors qu'un arrosage quotidien favorise un réseau superficiel, très sensible aux périodes de sécheresse et aux coups de chaud.
L'eau du ciel est idéale, si vous disposez d'une cuve. Elle est à température ambiante, ce qui est bénéfique pour la plante, et lui évite un stress thermique. Agissez le matin à la fraîche, ou le soir quand le soleil est bas, pour limiter les pertes d'eau par évaporation et les brûlures des feuilles. Arrosez de préférence au pied, plutôt que sur les feuilles, ce qui favorise le développement des maladies.
Rénover le gazon
Juin est théoriquement la période où la pelouse est la plus belle : elle a bien reverdi et la croissance est active. Il est impératif de tondre régulièrement, mais jamais trop à ras, pour favoriser la densité de l'herbe et limiter le développement des indésirables. Il est parfois nécessaire de rénover certaines parties, envahies par les mousses ou dégradées par le piétinement.
Pour contrer les mousses, c'est souvent un travail de longue haleine car il ne suffit pas de les éliminer. Il faut aussi créer les conditions de sol et de lumière pour qu'elles ne reviennent pas, c'est à dire une terre compacte, retenant l'eau, un peu acide et à l'ombre. Vous pouvez décider que la mousse forme un beau tapis, comme dans les jardins japonais, et la laisser en place.
Pour les zones piétinées, c'est plus facile ! Griffez la terre sur quelques centimètres pour l'aérer, préparez un mélange de terreau et de graines de gazon (avec des espèces résistant au piétinement), étalez sur la surface dénudée, tassez, arrosez et évitez le passage jusqu'à la formation d'un nouveau tapis bien vert. Alors, vous pouvez tondre.
Quand chaleur et sécheresse estivales arriveront, la pelouse jaunit, au point de devenir comme de la paille. Pas de panique ! Elle reverdira aux premières pluies. Il est inutile d'arroser.
Lisez également notre guide pratique du gazon :
Débroussailler : comment parfaire la tonte du gazon ?
Pour la tonte, il existe deux options : le mulching qui laisse en place sur le sol les brins d'herbe finement coupés ou le ramassage de la pelouse tondue. Dans ce dernier cas, renseignez-vous auprès de votre mairie pour l'évacuation des déchets verts ou organisez un coin pour recycler le gazon tondu, en sachant qu'il faut lui apporter d'autres éléments, différents de l'herbe, pour obtenir un compost de qualité.
Une fois la tondeuse passée, il reste souvent quelques touffes d'herbe inaccessibles, le long des murs, sous les arbustes, autour de la terrasse... Si vous voulez faire "place nette", utilisez un coupe-bordure qui permet de remettre de l'ordre parmi cette végétation échevelée. Cette opération ne se justifie pas à chaque tonte, mais permet de contenir les pousses exubérantes en les coupant assez ras. Le long des massifs, une fois les plus hautes herbes éliminées, soignez les contours (que vous aurez définis à la bêche ou avec un outil tranchant demi-lune en fin d'hiver) en inclinant l'outil de manière à trancher les graminées à leur base.
Avec un coupe-bordure sur batterie, léger et maniable, vous travaillerez en silence et sans fil à la patte, ce qui est appréciable pour travailler efficacement sans risque de casser les plantes alentour.
5 astuces afin de tirer le meilleur parti de votre coupe-bordure ou de votre débroussailleuse. Cliquez ici.
Vous ne savez pas quelle tête faucheuse choisir ? Trouvez ici la bonne tête faucheuse pour chaque travail.
Vous vous posez la question comment utiliser une débroussailleuse ou un coupe-bordure pour lutter contre les mauvaises herbes ? Cliquez ici.
Les plantes couvre-sol
Elles sont très utiles, ces plantes rampantes, qui colonisent rapidement les surfaces difficiles à entretenir. Une fois installées, oubliez l'arrosage, le désherbage, la tonte.
Mais choisissez bien l'espèce adaptée à votre terrain. Et oui, on distingue les plantes qui aiment le soleil de celles qui apprécient l'ombre, mais ce n'est pas tout ! On parle d'ombre sèche et d'ombre humide, et ce ne sont pas les mêmes plantes qui vont s'y développer. Au soleil, optez pour le thym serpolet ou le gazon des Mascareignes (Zoysia). Ombre et sol frais conviennent à l'helxine, la sagine, le dichondra, mais vous n'aurez pas la possibilité d'y marcher comme sur un gazon. L'ombre sèche est l'endroit le plus ingrat du jardin, souvent sous les arbres ; installez des pervenches, bergénias, géraniums vivaces (G. macrorrhizum).
N'hésitez pas à planter rapproché (un pied tous les 20 cm), pour réussir rapidement à former un tapis assez dense, où les indésirables ne trouveront pas de place. Même si ces plantes apprécient un sol sec, favorisez leur reprise et le développement d'un bon système racinaire en arrosant à la plantation. Oubliez-les ensuite !
L'entretien des rosiers
Juin est le mois des rosiers !
C'est en mars, avant le départ de la végétation, qu'il faut tailler la plupart des rosiers pour leur permettre de garder un port compact et offrir de nombreuses fleurs. En juin, contentez-vous de couper les tiges malingres, ne portant pas de belles fleurs et pour les formes grimpantes, de palisser les tiges les plus vigoureuses.
Pour les variétés de rosiers remontants, il est conseillé de couper les fleurs fanées, en sectionnant la tige en biseau juste au-dessus de l'insertion d'une feuille. Pour les variétés non remontantes, vous pouvez couper les fleurs fanées, sauf si la variété offre des fruits décoratifs dont vous souhaitez profiter en automne. Un sécateur sera l'outil idéal pour une taille nette et propre de vos rosiers.
Si vos rosiers sont plantés en sol pauvre, c'est le moment de soutenir la floraison, en apportant au pied un peu d'engrais ou une poignée de compost bien décomposé.
Rappel : les rosiers grimpants sont ceux qui forment de longues tiges qui se palissent. Les rosiers remontants sont ceux qui offrent deux périodes de floraisons, l'une en juin et l'autre, souvent moins généreuse en septembre. On peut donc avoir des rosiers grimpants remontants !
Les bons gestes au jardin avant le départ des vacances
Abandonner le jardin quelques semaines n'est pas toujours simple. Si vous ne trouvez pas de voisin libre pour venir arroser, l'idéal est de regrouper les plantes en pot à mi-ombre, près d'un point d'eau et de brancher un système d'arrosage au goutte-à-goutte avec un programmateur. C'est simple à installer et peu cher. À défaut, plantez au pied des espèces sensibles à la sécheresse, des bouteilles plastique renversées, remplies d'eau ; le débit se règle avec le nombre de trous percés dans le bouchon, sans oublier un petit trou au fond de la bouteille.
Avant le départ, arrosez généreusement et paillez (avec des gravillons, des résidus de tonte, des écorces, …) pour maintenir un maximum d'humidité.
Côté gazon, pas d'inquiétude : s'il est tout jaune, il reverdira aux premières pluies.
Même si les plantes fleuries (géraniums, impatiens, verveines, …) sont superbes, inutiles de les laisser d'épuiser à former des graines. Coupez toutes les fleurs ; elles ont le temps de former de nouveaux boutons pour vous accueillir avec des belles fleurs à votre retour !
Découvrez plus de conseils dans notre article "Préparer son jardin aux vacances".
Lisez également notre guide pratique du gazon :
Réaliser des potées express pour fleurir le balcon l'été
Avec quelques pots de différentes tailles, vous apportez rapidement un volume attrayant. Optez pour des coloris vifs et contrastés, ou au contraire un camaïeu de teintes douces. Le choix des matières est important. La terre cuite poreuse assure le maintien d'une bonne humidité mais se casse au moindre choc ; les résines sont légères, dans une grande gamme de couleurs ; le zinc est très tendance mais attention à la surchauffe au niveau des racines si les pots sont en plein soleil.
Installez au fond du pot une couche de drainage, pour éviter que les racines soient en contact direct avec l'eau, ce qui risque de les faire pourrir. Puis choisissez un terreau de qualité, avec un engrais organique incorporé.
Pour les plantes, il vous reste à choisir en jardineries ou pépinières les espèces déjà bien en fleurs. Les saisonnières comme les dahlias, les anthémis, les bégonias se trouvent encore et peuvent durer plusieurs semaines. Dans la gamme des plantes vivaces, les sauges, achillées, échinacées et marguerites jaunes seront au top jusqu'aux gelées. Pour adoucir la composition, jouez avec les feuillages et les touffes de graminées, vertes, bleutées ou dorées, aux épis plumeux. Il vous reste à arroser, à couper régulièrement les fleurs fanées pour que l'été se prolonge parmi les fleurs.
D'autres conseils pour creér l'ambiance dans le jardin ? Pour en savoir plus, cliquez ici.
Comment arroser en juillet ?
En matière d'arrosage, tout est question de dosage : une plante non arrosée va rapidement mourir si elle n'est pas réhydratée. Mais elle peut aussi mourir d'un excès d'eau !
Pour les plantes en pleine terre ou dans de gros bacs profonds, mieux vaut offrir des arrosages copieux très espacés plutôt qu'un peu d'eau tous les jours. Ainsi, les racines de la plante vont aller puiser l'eau en profondeur et résisteront mieux à la sécheresse. Limitez l'évaporation de l'eau en paillant le sol.
Dans les jardinières, les plantes sont très sensibles au manque d'eau. Évitez de les placer en plein soleil si vous ne pouvez pas arroser chaque jour. Laissez de l'eau dans des soucoupes sous les pots, pour favoriser une humidité ambiante, mais grattez la terre en surface pour que le système racinaire respire.
La sécheresse au jardin : que faire ?
Les périodes de sécheresse sont de plus en plus fréquentes. Comment réagir face à l'absence de pluie au jardin, tout en respectant l'environnement ? Découvrez quelques conseils dans notre article "La sécheresse au jardin: que faire?".
Taille en vert : comment tailler ses arbustes ?
Si cette taille estivale concerne traditionnellement les arbres fruitiers, pommiers et poiriers en particulier, il est souhaitable de l'adapter à tous les arbustes du jardin, notamment les plus vigoureux.
La taille en vert se pratique de juin à septembre, lorsque l'arbuste est en période de végétation active et que la sève circule bien. Elle consiste à couper partiellement les rameaux les plus forts, en ne laissant que 4 à 5 feuilles par tige, de manière à concentrer la sève pour former un bois plus solide et maintenir un port plus harmonieux. Au verger, la taille en vert permet d'assurer aux arbustes une bonne ramification, capable de supporter les fructifications de l'année à venir. Pour les arbustes ornementaux, ce type de taille permet de favoriser une forme dense (elle est recommandée pour la lavande, le romarin, la santoline…), une belle vigueur et une floraison de qualité. Profitez-en pour éliminer les branches malingres situées au cœur de l'arbuste, pour l'aérer et faire pénétrer la lumière.
Lors de la taille en vert, vous pouvez aussi couper à ras toutes les pousses qui se développent sur le tronc. Profitez de cette occasion pour pratiquer, en juin, l'éclaircissage des fruits : cela consiste à éliminer 2 ou 3 petits fruits encore verts pour en favoriser un seul qui sera plus gros à maturité. Pour les arbustes à feuillage panaché ou doré, c'est l'occasion de repérer le départ de branches toutes vertes, qu'il est impératif de couper à la base pour ne pas revenir à l'espèce type et garder la coloration variétale.
Enfin, la taille en vert est également conseillée sur les légumes (tomate et courges essentiellement). Au cœur de l'été, taillez l'extrémité des pousses vigoureuses, de manière à stopper la croissance et favoriser la concentration de la sève au niveau des fruits qui grossiront mieux. On parle aussi d'ébourgeonnage pour cette action.
Comment prolonger les floraisons ?
Envie de profiter de vos plantes fleuries plus longtemps ? Qu'elles soient purement saisonnières et estivales, ou issues d'arbustes ou de plantes pérennes (vivaces), les fleurs d'été méritent quelques soins pour pouvoir prolonger leur floraison le plus longtemps possible.
Pour les plantes en pots, profitez des arrosages pour apporter un engrais dilué une fois sur deux, et toujours sur terre humide pour ne pas brûler les racines. Coupez les fleurs fanées, qui fatiguent la plante inutilement, sauf si vous souhaitez recueillir les graines ou garder la beauté des fruits pour l'automne (c'est le cas par exemple de certains rosiers botaniques) … Pour les espèces les plus vigoureuses et les plus généreuses, installez un tuteurage efficace pour que les fleurs ne s'écroulent pas sous leur propre poids ou lors de fortes pluies.
N'hésitez pas à tailler assez court les arbustes et grandes plantes qui ont fini leur floraison ; la plupart d'entre elles formeront alors une nouvelle végétation saine et quelques fleurs « de fin de saison ».
Astuce : si vous partez en vacances, n'hésitez pas à éliminer toutes les fleurs de vos potées fleuries. Elles en profiteront pour former en votre absence d'autres boutons floraux qui s'épanouiront à votre retour !
Pincer ou tailler ? Quelle est la différence ?
Les termes techniques utilisés par les jardiniers portent parfois à confusion. Ainsi du pincement des jeunes pousses. Il s'agit en fait d'un geste simple, qui consiste à supprimer l'extrémité encore tendre de la tige, avec l'ongle, d'une manière précise, entre le pouce et l'index.
Chez bon nombre de plantes à fleurs (pétunias, verveine, cosmos, …), on pince la pousse terminale principale, pour favoriser le développement des pousses axillaires, garder un port compact bien ramifié et stimuler la floraison.
Chez la tomate, au contraire, le pincement permet de supprimer les pousses secondaires, axillaires (qui se développent à la base des feuilles). Ceci limite le développement du plant dans sa forme végétative, pour concentrer la sève au niveau des fruits, ce qui les rend plus gros. On peut d'ailleurs en profiter pour supprimer également quelques grandes feuilles qui détournent la sève au détriment des fruits et leur font également de l'ombre, ce qui les empêche de bien rougir.
Le coin des aromatiques
Il est toujours agréable d'avoir à portée de mains quelques herbes fraîches qui viendront parfumer les salades, les sauces, les tartes, … Un petit espace est suffisant pour quelques pieds de différentes saveurs : persil, cerfeuil, ciboulette, oseille, thym, basilic, sauge, … selon vos goûts et habitudes culinaires.
L'idéal est d'installer des pots ou un petit massif pas trop loin de la cuisine. Ne plantez pas toutes les espèces ensemble : la menthe apprécie la mi-ombre et un sol humide, alors que le thym aime le soleil et une terre bien drainée. Attention également à l'encombrement : le laurier sauce est un bel arbuste mais qui pousse assez lentement alors que le fenouil atteint plus d'un mètre en une saison et se ressème facilement.
À part l'arrosage, les soins sont limités à une taille régulière, pour garder la végétation compacte et éviter la floraison, qui se fait au détriment du feuillage et fait durcir les tiges. Le plus simple est de prélever régulièrement des jeunes pousses pour les consommer, à l'aide de ciseaux ou d'un petit sécateur.
Le basilic est une plante annuelle frileuse qu'il ne faut pas espérer garder frais au-delà de septembre-octobre. Faites-le sécher ou congeler des petites quantités pour prolonger ses saveurs durant l'hiver.
Remise en état du jardin
Avec les caprices de cette météo estivale, entre canicule, périodes de sécheresse et pluies orageuses parfois violentes, les plantes sont mises à rude épreuve.
On le dit, on le répète : côté gazon, pas de panique ! On le laisse reverdir jusqu'à l'automne avant d'envisager sa rénovation.
Chez les arbustes, c'est le moment de tailler, avec un sécateur si vous n'enlevez que les branches malingres et abîmées, ou avec un taille-haies pour redonner à l'ensemble densité et homogénéité. Et si vous n'avez pas beaucoup de temps, rien de grave, septembre est aussi un bon mois pour les tailles.
Pour les rosiers, enlevez les fleurs fanées, sauf chez les rosiers botaniques qui porteront des fruits décoratifs cet automne.
Les vivaces d'été seront rabattues pour susciter un départ de végétation voire une nouvelle floraison d'ici trois semaines. Les vivaces d'automne doivent être en boutons ou déjà en fleur; si elles souffrent de la soif, n'hésitez pas à arroser ponctuellement pour soutenir la végétation. Les plantes saisonnières apprécieront un apport d'engrais lors d'un arrosage, avec élimination des fleurs fanées.
Au potager sonne l'heure des récoltes : dégagez toutes les feuilles qui vont faire de l'ombre aux fruits (tomates en particulier), coupez les feuilles des aromatiques (à faire sécher ou à congeler pour cet hiver), taillez thym, romarin, sauge, … pour garder les touffes denses.
Que faire après la canicule au jardin ?
Pas de panique si l'été a été chaud, voire caniculaire, et que votre gazon ressemble à de la paille ! Dès les premières pluies, la pelouse retrouvera sa belle couleur verte. Par contre, il est possible de donner un petit coup de pouce à vos autres plantations qui auraient souffert de la chaleur excessive.
Pour prendre soin des cultures en pot après un coup de chaud, trempez les mottes dans l'eau jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de bulles d'air ou arrosez abondamment. Coupez les fleurs fanées, mais laissez les rameaux, même s'ils semblent secs : ils peuvent émettre de nouvelles pousses. Attendez au minimum 3 jours pour reprendre les apports d'engrais ‘plantes fleuries'.
Les arbustes qui souffrent le plus de la chaleur sont souvent ceux qui sont nouvellement plantés, avec un système racinaire peu profond. Griffez le sol en surface et arrosez-les. Attendez au moins 2 semaines avant de tailler, car de jeunes pousses peuvent apparaître sur le vieux bois.
Au potager, il faut éliminer tous les légumes qui ont monté (c'est-à-dire ceux qui ont développé une tige florale), en particulier les salades. Il est encore temps de faire de nouveaux semis de radis, de salades et de plantes aromatiques. Pour les autres, creusez une petite rigole le long des rangs pour laisser l'eau ruisseler en douceur. Votre jardin devrait ainsi retrouver des couleurs après la canicule !
Découvrez également quelques conseils dans notre article "La sécheresse au jardin : que faire ?"
Le temps des boutures aoûtées
Comme elles sont faciles à réussir, ces boutures ! On les dit aoûtées car c'est en août qu'elles doivent être prélevées, à la période où les jeunes branches vertes commencent juste à se rigidifier et se transforment en bois. La majorité des petits arbustes sont faciles à bouturer : hortensia, fuchsia, lavande, romarin, laurier rose, sauge, …
Coupez proprement et en biseau une branche saine d'environ 20 cm, n'ayant pas porté de fleurs, avec au moins deux étages de feuilles. Supprimez le bourgeon terminal et, si les feuilles sont assez grandes, comme c'est le cas pour les hortensias, coupez-les de moitié.
Remplissez un bac peu profond avec un terreau léger. Enfoncez la base des boutures de 5 cm. Vous pouvez les regrouper dans un même pot en veillant à ce que les feuilles ne se touchent pas (pour éviter le développement de maladies). Tassez et arrosez.
Formez une sorte de petite serre en couvrant le bac d'un plastique transparent (qui laisse passer la lumière), maintenu par des piquets pour qu'il ne touche pas les feuilles. Placez le tout le long d'un mur à l'ombre.
Au printemps, repiquez en place les boutures qui commencent à bourgeonner. Arrosez.
Comment bouturer le laurier rose ?
Le bouturage peut effrayer quelque peu le jardinier amateur. Pourtant, bouturer le laurier rose est une opération assez facile à réaliser : suivez les conseils jardinage STIHL !
Offrant un agréable parfum pendant plusieurs mois, le laurier rose propose une large palette de couleurs : vous n'aurez que l'embarras du choix ! Pour multiplier vos lauriers roses de façon économique, deux techniques de bouturage s'offrent à vous : le bouturage en terre ou le bouturage à l'eau. Cette deuxième technique est la plus simple.
Voici comment procéder au bouturage de laurier rose :
- Placez plusieurs tiges de laurier rose dans un récipient quelconque contenant de l'eau (vase ou bouteille d'eau par exemple). Si l'eau s'évapore, pensez à en remettre.
- Attendez que les racines se développent complètement : celles-ci commenceront à apparaître au bout de 15 jours, mais il leur faut environ 2 mois pour être prêtes à l'opération suivante.
- Placez les racines dans des pots individuels remplis de terreau et d'un peu de sable.
- Gardez les pots à l'abri du froid et procédez à la plantation des jeunes lauriers roses au printemps suivant !
Au secours, mon gazon, c'est de la paille !
Bien sûr, on vous le répète à chaque fin d'été : pas de souci pour le gazon jauni, il va reverdir aux premières pluies. Mais certaines années, c'est quand même exceptionnel ! Des semaines sans eau, des températures très élevées, pas de rosée le matin… la pelouse jaune est devenue paille, jusqu'à disparaître et laisser la terre nue. Oui, la majorité de la surface va profiter des matins plus frais et des pluies pour renaître. Mais il est nécessaire d'encourager la pousse pour espérer un résultat homogène.
- Si les graminées ont réellement souffert et peinent à reverdir il est bienvenu de disperser une fine couche de terreau, qui formera un petit «matelas» conservant une humidité favorable aux racines du gazon, et apportant quelques éléments nutritifs.
- Là où la terre est damée, commencez par griffer sur quelques centimètres avant de jeter un mélange de graines et de terreau. Tassez, arrosez. Le sol est encore chaud à cette période et les jeunes graminées germeront rapidement avec un arrosage régulier.
- Là où le feutrage est épais, résistez à l'envie de passer un râteau qui va tout arracher. Préférez le scarificateur qui enlève les débris secs et entaille la terre pour favoriser le développement des graminées. Là aussi, sur les endroits très dénudés, semez et arrosez en pluie fine.
Lisez ici comment employer un scarificateur de gazon en 3 étapes.
- Reprenez la tonte en position haute de lame quand le gazon devient échevelé, avec des repousses inégales.
Lisez également notre guide pratique du gazon :
Soin aux arbustes défleuris
Chez la plupart des arbustes à floraison estivale, bon nombre de fleurs ont séché sur pied, en raison des températures élevées. Même si vous avez arrosé, cela ne suffit pas à maintenir la fraîcheur de la floraison. Coupez tout ce qui est sec, au-dessus d'un rameau sain. En septembre, une nouvelle floraison est encore possible ; c'est la remontée qui colore l'été indien, avant les flamboiements des feuillages.
- Chez les rosiers, coupez les fleurs fanées, sauf si vous souhaitez préserver les fructifications, nombre de rosiers botaniques produisant des fruits rouges très décoratifs.
- Les hortensias ne réclament pas de toilette de fin d'été, sauf si tout est sec. Dans ce cas, taillez bas. Il est encore possible que de jeunes pousses démarrent du pied.
- Les lavandes doivent être nettoyées de leurs épis parfumés ; il est important de tailler assez bas, mais en laissant au moins un tiers de végétation saine. Si vous laissez le pied se dégarnir de la base, il est ensuite très difficile de le régénérer, la lavande ne développant pas de jeunes pousses sur le vieux bois.
Nettoyage des massifs pour l'automne
La fin de l'été ne signifie pas déclin du jardin : l'automne offre une large palette de plantes fleuries.
Commencez par un nettoyage avant plantation : couper les fleurs fanées et les feuillages jaunis. Taillez les arbustes pour redonner une forme harmonieuse. Laissez les plantes vivaces en place ; auprès d'elles, installez de nouvelles plantes qui pourront fleurir quelques semaines plus tard : asters, sédums, anémones du Japon… toute une gamme de plantes vendues en pots, prêtes à s'épanouir. Cela vous permet d'organiser vos massifs fleuris en gardant les espèces qui refleuriront l'an prochain. Et oui, le secret des beaux massifs, c'est d'enchaîner les floraisons au fil des saisons !
Profitez-en pour installer quelques bulbes de narcisses et de tulipes au pied des arbustes et en bordures de massifs. Ils fleuriront dès mars-avril prochains.
Les plantes bouche-trous pour finir l'été en beauté
Septembre est un mois charnière entre les dernières floraisons d'été et les très attendus fleurs d'automne (aster, sédum, marguerites, …). Et le retour de vacances est parfois décourageant quand on découvre les massifs qui manquent de couleur. Il reste des solutions express !
Commencez par un nettoyage des fleurs et feuillages secs. Profitez-en pour récolter les graines des annuelles (cosmos, souci, lavatère, œillet d'Inde, …) à conserver au sec jusqu'au semis en avril.
Ainsi, vous aurez dégagé des zones un peu vides ou simplement occupées par des feuillages. C'est idéal pour y glisser quelques pots. En jardinerie et dans les pépinières, on trouve de jolies potées en fleur : asters, marguerites, échinacées, … Cachez le pot entre les feuillages déjà en place, n'oubliez pas d'arroser régulièrement. Vous les replanterez en fin de saison, quand les fleurs seront fanées. Ce sera l'occasion de glisser quelques bulbes autour de la motte, pour préparer les floraisons du printemps.
Comment tailler des lauriers roses ?
Le laurier rose est un arbuste à feuillage persistant, apprécié pour sa longue et généreuse floraison. Quand il est installé en pleine terre, il n'est pas nécessaire de le tailler, sauf si vous désirez garder une forme dense et peu élevée. Dans ce cas, intervenez plutôt en mars, en coupant toutes les branches à 40 cm du sol, en sachant que la floraison de l'année est alors compromise au profit d'une nouvelle végétation. C'est une taille de rajeunissement.
Dans le cas d'une culture en pot, c'est en fin d'été et jusqu'en octobre qu'il faut tailler le laurier rose, mais avec retenue : on supprime essentiellement les tiges ayant porté des fleurs et celles plus malingres. Pour une taille plus sévère, il est conseillé d'attendre la remontée de la sève, en mars. Pour préserver une partie de la floraison et obtenir une végétation plus dense et saine, coupez alors une branche sur deux, en privilégiant les rameaux sains et robustes. Les sécateurs STIHL seront des outils précieux pour vous aider à réaliser toutes vos tailles de lauriers roses et autres arbustes.
A noter : classé parmi les arbustes méditerranéens, le laurier rose pousse à l'état naturel dans les oasis, ce qui implique un besoin régulier en eau, au moins pendant la période de végétation active, de mars à octobre. Profitez des arrosages pour apporter un engrais une fois sur deux, lorsqu'il est cultivé en pot.
Tailler les haies : voici comment faire
En général, la taille en été est suffisante, mais si vous voulez une haie serrée et pleine, vous devrez tailler une deuxième fois en septembre. N'attendez pas trop longtemps, car le gel est mauvais pour la haie nouvellement taillée. Il doit pouvoir se rétablir avant le début de la première période de congélation. Lire l'article complet ici : Tailler les haies, voici comment faire.
Bulbes : le printemps se prépare maintenant
Si l'automne est bien connu pour être la saison des plantations d'arbres et arbustes (à la Sainte Catherine…), c'est aussi le moment de planter les bulbes qui fleuriront au printemps.
N'hésitez pas à demander aux enfants de vous accompagner : face à un bulbe que vous aurez choisi bien sec et bien dodu, aucune raison de s'enthousiasmer, mais quelle belle leçon de patience et de cycle naturel.
Placez-le en terre, pointe vers le haut, à une profondeur au moins égale à sa hauteur. Évitez un sol trop lourd et retenant l'eau. Oubliez-le. Et ce seront sans doute les enfants qui vous feront remarquer ces fleurs vivement colorées qui pointent leur nez en mars-avril. Magique ! Il y aura des jacinthes, des crocus, des tulipes, des narcisses, des aulx d'ornement, …
Si vous les avez accompagnés de plantes à fleurs achetées en godets (à planter cet automne également), comme les myosotis, les pensées, les giroflées, l'effet sera plus soutenu. Mêlez-y également des graminées, pour alléger et moderniser la scène, que ce soit en pot sur le balcon ou en bordure de massif au jardin.
Que faire du compost ?
Ça part d'une bonne intention : valoriser tous ces déchets verts pour qu'ils offrent, en se décomposant, un compost enrichissant la terre de nos cultures. D'ailleurs, il n'y a pas que les déchets verts (tonte de gazon, tailles d'arbustes, feuilles, épluchures de légumes, …) qui doivent alimenter le tas ; les coquilles d'œufs, le marc de café, le thé, … se transforment également très bien.
Mais après l'été, surtout quand il a été sec, cette accumulation de déchets n'est pas toujours au top. Retournez grossièrement l'ensemble, pour constater que la matière qui se trouve tout en dessous est déjà finement décomposée et ressemble à de la terre noire. Vérifiez également que le cœur du tas est chaud, ce qui témoigne d'une bonne activité microbienne ; c'est également important pour éliminer les larves d'insectes et les spores de champignons. Si ce n'est pas le cas, arrosez généreusement, mélangez bien et, si nécessaire, ajoutez quelques branchages qui aéreront la structure générale du tas.
C'est au printemps que vous reviendrez vérifier l'évolution de ce compost. Car durant l'hiver, un hérisson qu'il ne faut pas déranger y aura peut-être trouvé refuge !
Le compostage maison : voici comment faire.
Le taille-haie, comment le choisir ?
Si vous aimez une haie bien entretenue toute l'année, c'est en ce moment qu'il faut la tailler, pour être assuré de la garder nette tout l'hiver. Dans les régions froides, c'est également l'idéal pour éviter que les arbustes ne s'ouvrent sous le poids de la neige. Une belle taille signifie avant tout l'utilisation d'un outil adapté. Posez-vous les bonnes questions :
- La longueur de la haie et sa distance par rapport à un point électrique : inutile de choisir un moteur électrique si vous devez travailler avec une trop longue rallonge, ce qui n'est pas sécurisant.
- La durée du travail : si vous optez pour un modèle thermique, faites attention à son poids qui peut générer de la fatigue et de la tension musculaire lors de longues sessions de travail. Si vous préférez un modèle sur batterie qui a l'avantage de la légèreté, du silence et de la liberté de mouvement, vérifiez que son autonomie est compatible avec le travail envisagé.
- Quand le type de motorisation est choisi, tenez ensuite compte de la largeur de la haie afin d'opter pour une longueur de lamier adaptée. Considérez l'option du taille-haies sur perche dans le cas de haies hautes et larges. Cet outil est lui aussi disponible dans tous les types de motorisations thermique, électrique et sur batterie.
- Enfin, lisez attentivement toutes les consignes de sécurité, habillez-vous en conséquence et travaillez toujours en position stable. Nettoyez enfin le matériel après usage, la sève ayant une action corrosive
Découvrez plus de conseils dans notre article « Quel taille-haie choisir ? ».
Que faire des fruits ?
L'automne signe la fin du cycle de production pour bon nombre d'arbres fruitiers. Comme le plus gros de la production arrive en même temps, un peu d'organisation est nécessaire pour ne pas gaspiller les récoltes.
Premier élément : faite profiter vos amis et voisins de votre généreuses cueillettes. C'est l'un des principes du jardinage : le partage !
Ensuite, transformer les fruits tombés ou abîmés en confitures et gelées. Et pour garder le plaisir de croquer dans un fruit goûteux le plus tard possible en saison, soignez leur conservation. Le local idéal pour stocker s'appelle un fruitier : c'est un espace aéré, pas trop humide et à l'abri de la lumière vive, où la température assez constante est de 10-12°C. Une petite remise ou une cave font l'affaire. Là, vous y entreposerez uniquement des fruits sains (pommes, poires, raisins, …) en les plaçant de manière à ce qu'ils ne se touchent pas pour éviter la contamination s'il se développe une moisissure. Inspectez-les régulièrement pour éliminer tout fruit gâté.
Pour les noix et noisettes, laissez-les d'abord sécher à l'air pour qu'ils se conservent plus longtemps, en enlevant les débris végétaux.
Remarque : soyez délicat lors de la récolte : les fruits ayant eu des coups se conservent moins bien.
Que faire des feuilles ?
Oui, la réponse chante dans votre tête : elles se ramassent à la pelle ! Ou au souffleur si vous préférez former facilement et rapidement de beaux tas… En tous cas, il est important de ne pas laisser les feuilles mortes sur la pelouse qui risque d'être étouffée par leur présence puis abîmée par leur décomposition. Dans les allées et sur la terrasse, c'est par sécurité qu'il faut les ramasser car le sol devient alors très glissant. Dans les massifs, vous pouvez les laisser car elles protègent la majorité des plantes du froid, mais attention car elles sont aussi le refuge des limaces par temps humide et peuvent faire pourrir certaines souches sensibles à l'excès d'humidité.
Ensuite, que faire du tas ? Direction le compost, le moyen le plus naturel de provoquer la décomposition des végétaux pour en récupérer une matière riche en nutriments ; éliminer les feuilles malades et les plus coriaces qui mettent du temps à se dégrader (platane, laurier cerise, houx…). Si le volume de feuilles est trop imposant, pensez au broyeur, pour les réduire en petites particules qui se décomposeront plus facilement.
Si vous n'avez pas la place pour accumuler les déchets verts en vue d'obtenir du compost, renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les solutions d'évacuation et transformation de ces déchets.
Lisez ici comment ramasser et réutiliser les feuilles mortes.
Voici 5 astuces pour l'emploi de votre broyeur.
Quand tailler les arbustes ?
Vous vous demandez à quel moment tailler les haies de votre jardin ? L'automne est le bon moment pour procéder à la taille des arbustes à feuillage persistant, en général ceux qui composent les haies. Cette taille permet de garder un résultat propre durant tout l'hiver. On élague également les arbustes à floraison estivale, pour les régénérer et leur donner une forme harmonieuse.
Par contre, il est déconseillé de tailler les arbustes qui vont fleurir dès le printemps, car ils ont déjà formé leurs bourgeons. Si vous les taillez, vous risquez de ne pas avoir de fleurs en mars-avril, sans aucun autre inconvénient par ailleurs. Afin de faciliter leur taille, vous pouvez utiliser un taille-haie. Pensez au taille-buisson sur batterie pour gagner en maniabilité et obtenir le rendu escompté.
Pour éliminer plus facilement les déchets de taille, un broyeur de végétaux s'avère très utile pour les branches entre 3 à 5 cm de diamètre. Ces débris prennent moins de volume ou peuvent être déposés sur le tas de compost où ils se décomposeront plus rapidement que les grosses branches.
Quand tailler les pruniers ?
Les pruniers sont des arbres fruitiers à noyau (contrairement aux pommiers et poiriers, classés comme arbres fruitiers à pépins), qu'on a souvent tendance à ne pas tailler, même s'ils fructifient sur le jeune bois de l'année. En effet, il ne faut jamais tailler sévèrement les plus fortes branches, car elles ne supportent pas les tailles courtes, le vieux bois ayant tendance à ne pas bourgeonner pour assurer la formation de jeunes pousses ; souvent même, il se trouve affaibli et développe une maladie appelée gommose, par exsudat de sève.
Alors, quand tailler les pruniers ? Il est conseillé de procéder à une taille douce, tous les ans, au moment de la récolte ou tout juste après. Elle assure une production généreuse l'année suivante, une cueillette plus facile sur les branches alors moins hautes, une charpente équilibrée et donc plus solide pour supporter le poids des fruits.
Comment tailler un prunier ? On commence par une taille de nettoyage, en éliminant les branches mortes, malingres et celles qui se développent vers l'intérieur : cela favorise ainsi la pénétration de la lumière au cœur de l'arbre. Puis on coupe légèrement les plus belles branches, pour optimiser la répartition de la sève et assurer un développement dit « en gobelet » ou « en fuseau », ce qui donne un port harmonieux à l'arbre.
Comment élaguer un arbre ?
Pour bien élaguer un arbre, il faut choisir le bon moment pour l'élagage, et avoir le bon équipement pour élaguer. C'est généralement en automne que la plupart des végétaux doivent être élagués. Voici quelques conseils pour savoir comment élaguer vos arbres correctement.
- Coupez et enlevez toutes les pousses et les petites branches, le plus près possible de leur point d'insertion. Petit conseil : pour limiter leurs apparitions, pulvérisez des inhibiteurs de croissance.
- Supprimez également les branches en surnombre, les branches mortes, mal orientées et dangereuses. Cela permettra à la lumière de mieux pénétrer à travers l'arbre.
- Pour donner une belle forme à votre arbre, il faut, chaque année, effectuer les coupes plus loin sur la branche.
- Pour diminuer la prise au vent, il convient de réduire la couronne de l'arbre.
N'oubliez pas : lors de coupes importantes, pour éviter toute maladie, il faut couvrir les parties qui ont été coupées avec un produit cicatrisant. Enfin, gardez en tête que l'élagage d'un arbre peut être complexe. Pour bien élaguer un arbre, il est nécessaire d'avoir un matériel adapté et de savoir l'utiliser. Si l'arbre est devenu beaucoup trop imposant et que vous sentez que votre sécurité ne sera pas assurée au maximum, faites appel à un professionnel.
La taille de transparence
L'automne est une bonne période pour tailler les arbres et arbustes, dans le but de leur redonner une silhouette harmonieuse avant l'hiver. Les persistants forment l'ossature du jardin, bien visibles en cette saison.
Et pour les arbres à feuillage caduc, vous visualiserez plus facilement les branches maîtresses et les rameaux malingres. Le but, pour ces derniers, est de favoriser le passage de la lumière au cœur du végétal, en aérant au maximum la ramure : c'est le principe de la taille de transparence. Agissez progressivement, en commençant par tailler les branches qui poussent en se dirigeant vers le centre ; utilisez un coupe-branche bien affûté ou une perche d'élagage (avec un manche télescopique, vous arrivez à aller jusqu'à 5 m de hauteur). Ensuite, prenez du recul pour visualiser la silhouette dans son ensemble. Elle doit être équilibrée par rapport au tronc et les rayons du soleil doivent atteindre facilement la ramure jusqu'en son centre.
Tailler n'est jamais un geste facile ; on a souvent peur d'être trop sévère : sauf exception, de jeunes pousses perceront ce printemps sur les vieilles branches, n'ayez crainte.
Si vous n'avez pas le temps de tailler tous vos arbustes cet automne, vous pouvez le faire jusqu'au tout début du printemps, hors période de gel.
L'hivernage des outils (à main et à moteur)
L'hiver signe le repos du jardin, et un peu celui du jardinier, même s'il y a toujours quelques menus travaux à réaliser… Vous pouvez remiser les outils de tonte et de taille, qu'ils soient à moteur (tondeuse, tronçonneuse, taille-haie…) ou à main (coupe-bordure, cisaille…). Passez en revue les outils qui doivent être affûtés et en bon état pour le printemps !
- Les outils à moteur : videz le carburant en le recyclant à la déchetterie, faîtes tourner le moteur au ralenti jusqu'à ce qu'il tombe « en panne sèche », nettoyez les filtres. Nettoyez et graissez le carter de la tondeuse.
- Les lames des divers outils doivent être affûtées. Nettoyez-les et enduisez-les d'huile spécifique (pour tronçonneuse).
- Les manches en bois, comme les lames métalliques seront finement poncés, huilés et stockés au sec.
- Les batteries doivent être hivernées différemment selon leur type. Lisez la notice d'entretien pour adapter le mode de stockage.
Et s'il vous reste un peu de temps, passez en revue les pots, trier les stocks de graines (à garder au sec) et les éventuels engrais et produits de traitements.
Cliquez ici pour savoir comment ranger correctement une batterie.
Découvrez comment remiser au mieux les outils et machines de jardinage pendant l'hiver.
Découvrez quels travaux d'entretien d'hiver que votre revendeur STIHL peut effectuer.
La vie dans le sol, clé des belles plantes
C'est une notion qui s'impose de plus en plus chez les jardiniers et sonne comme une évidence : le sol est vivant. Et c'est cette vie cachée qui contribue à la bonne croissance des plantes, par une multitude d'opérations souterraines. C'est un peu la même approche que pour notre intestin dont il faut préserver la flore bactérienne. On en tire la même conclusion : une plante bien nourrie se développe harmonieusement et résiste mieux aux agressions, parasites et maladies.
Donc, l'un des rôles importants du jardinier, c'est de préserver la qualité du sol. Ainsi :
- Le griffage superficiel est préféré à un bêchage profond, qui trouble l'activité des bactéries anaérobies, celles qui se développent en l'absence d'oxygène.
- Un apport de matières organiques est positif car il nourrit bactéries, champignons et différents vers (dont les précieux lombrics ou vers de terre) qui vont s'activer à la décomposition pour fournir à la plante les éléments nutritifs sous forme adaptée.
- Un bon taux d'humidité assure l'équilibre de ces populations souterraines utiles.
Bref, avant de se préoccuper de faire pousser les plantes, le jardinier doit être attentif à maintenir le sol fertile et en bon état.
C'est le moment de planter ! Oui, mais…
En novembre, le diction dit que tout bois prend racine, et plus spécialement à la Sainte–Catherine (25 novembre) ! Mais il y a quand même quelques règles à respecter pour retrouver tout le monde en forme au printemps.
- Ne lésinez pas sur la profondeur du trou de plantation. Il doit être au minimum une fois et demie plus profond et plus large que la motte. Prenez soin de décompacter les faces et de placer une couche drainante (du gravier par exemple) au fond. Rebouchez le trou avec la terre récupérée en surface, mélangée à du terreau ou du compost. Ne gardez pas la terre remontée en profondeur (elle est plus pauvre en éléments nutritifs).
- Ne plantez que des espèces adaptées au climat de votre région, sous peine de voir les frileuses succomber à un hiver trop rude. Et il n'y a pas que le froid qui peut être fatal : bon nombre de plantes redoutent l'humidité hivernale.
- S'il ne pleut pas dans les jours suivant la plantation, arrosez. Sans excès, car il ne faut pas faire pourrir les racines en laissant l'eau stagner à leur niveau. Mais il ne faut pas non plus qu'elles se déshydratent totalement. Méfiez-vous des vents froids qui dessèchent, même par ciel gris.
Protection contre le froid
Les saisons intermédiaires, printemps comme automne, sont toujours délicates au jardin car il faut jongler entre les différents paramètres qui affectent le bon développement des végétaux : humidité, vent, froid, …
Tout est question d'équilibre et de choix végétal. « La bonne plante au bon endroit » relève du bon sens. Mais si vous avez planté des espèces moins bien adaptées à votre climat, pensez à les protéger du froid, tout en maintenant une bonne humidité, sans excès. Les voiles de protection sont efficaces, en particulier contre les vents froids. Ils permettent ponctuellement de mettre les potées à l'abri du gel. Mais ils favorisent la condensation et le développement de champignons ; pensez à aérer durant les jours plus doux. Attention toutefois : il peut faire très beau, avec grand soleil, mais les températures peuvent rester négatives… La protection des souches frileuses avec un bon matelas de feuilles ou de paille est également efficace mais il faudra l'enlever assez rapidement au printemps car c'est un abri idéal pour limaces et petits rongeurs, avides de jeunes pousses.
Même s'il fait froid, pensez à arroser régulièrement les arbustes en pot. Vent et gel sont deux facteurs favorisant l'air sec.
6 conseils pour protéger vos plantes contre le gel ? Cliquez ici pour continuer la lecture.
Face à la sécheresse
L'été indien est inégalement présent dans les régions, avec dans la majorité des cas, un important déficit en eau et quelques petites pluies qui ne permettent pas de mouiller le sol en profondeur. Ne vous précipitez donc pas au jardin pour faire de nouvelles plantations.
Surveillez surtout les plantes en pot, en particulier les arbustes qui souffrent rapidement de la soif, d'autant que le vent est souvent desséchant.
Si la plantation des bulbes à floraison printanière n'est pas impactée par la sécheresse du sol, les vivaces et arbustes à feuillage persistant ont besoin d'un sol bien humide pour la reprise. Dans les massifs, laissez les plantes vivaces finir leur cycle avant de rabattre le feuillage. Si certains arbustes bourgeonnent, voire fleurissent à contretemps, pas d'autre solution que d'attendre l'arrivée des premières gelées pour bloquer la circulation de sève et stopper la végétation. En effet, la diminution de la longueur du jour ne suffit pas à imposer le repos végétatif ; il faut aussi compter sur la baisse des températures. Bref, soyez patient, les pluies d'automne vont finir par arriver.
Quand planter un arbre fruitier ?
C'est en novembre qu'on plante les arbres fruitiers, à racines nues, en période de repos végétatif. Dans les régions aux hivers très humides, certains pépiniéristes préfèrent les proposer vers février-mars pour éviter le pourrissement des racines. Il suffit alors d'être plus attentif aux arrosages lors du premier été, car l'enracinement sera moins profond.
Si vous vous demandez quel arbre fruitier planter, sachez que le choix de la variété dépend de la qualité du sol, du climat et de l'exposition. Le pépiniériste vous conseillera en fonction du porte-greffe retenu, des variétés locales et pollinisatrices dans le voisinage, sauf en cas de variétés autofertiles bien sûr. Vous achèterez moins cher un arbre fruitier d'un an (un scion) qu'il vous faudra tailler pour le former, alors que les arbres déjà formés sont moins abordables, mais ils présentent déjà leurs branches maîtresses et leur forme définie.
Comment planter un arbre fruitier ? Le trou de plantation doit être aussi large que profond, avec les côtés décompactés et une couche de drainage au fond. Placez le tuteur avant la plantation et positionnez l'arbre pour que le bourrelet de greffe affleure le niveau du sol et arrosez.
Plantation des arbustes
Novembre, traditionnel mois des plantations, certes ! Mais ne vous bousculez pas car il faut que toutes les conditions soient réunies pour optimiser cette étape délicate de l'enracinement, donc de la reprise.
Distinguez bien les arbres et arbustes achetés avec leur motte en pots : ils apprécient d'être installés en sol bien drainé, pour éviter de passer l'hiver avec les racines asphyxiées par un excès d'eau, mais il faut aussi veiller à ce que la terre soit maintenue humide, ce qui n'est pas encore le cas dans toutes les régions. Pour les végétaux achetés à racines nues, ils sont au repos végétatif et doivent être plantés dans des conditions qui évitent le desséchement des racines ; n'hésitez pas à les praliner, c'est à dire à les tremper dans une boue collante, le pralin, qui va les enrober et les protéger. Et surtout, règle de base pour planter : le trou doit être au minimum une fois et demie plus grand que le volume racinaire, en largeur comme en profondeur. Rebouchez en tassant bien et arrosez généreusement pour chasser les poches d'air dans le sol.
Que faire des feuilles mortes ?
L'automne est la période où il faut entretenir son jardin, le nettoyer pour le préparer à l'hiver. Mais cela crée quelques questions : faut-il ramasser les feuilles mortes ? Et pourquoi ramasser les feuilles mortes ? Rappelons que si les feuilles forment une couche protectrice au pied de certaines plantes frileuses, il est cependant conseillé de les enlever régulièrement sur le gazon et la majorité des plantes. En effet, elles les privent de lumière et maintiennent une humidité excessive.
Avant de ramasser les feuilles mortes « à la pelle », simplifiez-vous la tâche en les regroupant en tas, à l'aide d'un souffleur. Que vous cherchiez un souffleur sur batterie, électrique ou thermique, choisissez un modèle d'une bonne puissance, qui soit efficace pour décoller les feuilles même humides qui collent au sol ou au gazon. Utilisez-le également dans les massifs : vous éliminerez feuilles mortes et débris sans piétiner ni abîmer les plantations. Certains souffleurs STIHL sont aussi disponibles en version aspirateur.
Comment couper du bois de chauffage ?
Vous souhaitez réaliser vous-même votre bois de chauffage ? Voici quelques conseils qui vous permettront de savoir comment couper votre bois dans les meilleures conditions.
- Tout d'abord, pour couper du bois, il convient d'être accompagné d'une personne expérimentée et de bien garder en tête les conseils de sécurité STIHL. N'oubliez pas les accessoires de protection personnelle : lunettes, casque et pantalon ou jambières anti-coupure.
- La période d'abattage idéale pour préparer du bois de chauffage est comprise entre les mois d‘octobre et février/mars. Le bois d‘hiver sans sève sèchera plus rapidement et vous offrira une meilleure efficacité thermique.
- Pour le sciage de morceaux de bois de faible diamètre, utilisez un chevalet qui vous garantira un appui stable. Attention, il faut immobiliser le morceau de bois sur le chevalet, avec une sangle en caoutchouc ou une chaine.
- Pour les gros morceaux de bois, différentes techniques de travail peuvent être proposées, pour en découvrir, nous vous invitons à consulter notre article sur ce sujet.
Une fois votre bois coupé, gardez en tête qu'il devra sécher au moins un an et demi avant de pouvoir être utilisé. Les bûches doivent en effet sécher un an à l'extérieur (couvertes pour être protégées de la pluie) puis encore 6 mois au sec, avant de pouvoir être utilisées pour faire un bon feu de cheminée !
A lire également : Découpez vous-même votre bois de chauffage avec une tronçonneuse.
Un terrarium, une belle idée de cadeau
Le terrarium, c'est ce joli bocal avec couvercle qui accueille des plantes et des mousses. Un cadeau idéal car il ne réclame aucun soin ! Normalement, comme c'est un milieu fermé, il y a une régulation naturelle de l'humidité et il n'est pas nécessaire d'arroser. Pour la nourriture, les plantes trouvent ce qu'il faut dans la couche de terre qui va s'enrichir au fur et à mesure que les quelques feuilles tombées se décomposent.
Un seul impératif : placer le terrarium dans un endroit lumineux mais pas en plein soleil pour éviter de brûler les plantes. En cas d'excès de condensation, vous pouvez aérer en soulevant le couvercle durant quelques heures.
Au bout de quelques mois, il arrive que le développement de certaines espèces soit trop important : alors, il faut les tailler, tige par tige. C'est l'occasion de nettoyer les parois intérieures si elles ont verdi. C'est important que la lumière puisse parvenir à toutes les plantes. Vous pouvez en profiter pour arroser légèrement avant de tout refermer pour que l'équilibre intérieur se réinstalle.
Vous cherchez des cadeaux de Saint-Nicolas sympas et originaux ? Cliquez ici pour 10 conseils.
Pour que le tas de bois vieillisse bien
Le bois qui brûle facilement doit être sec, d'où l'importance de bien le stocker. Il est toujours préférable de le garder à l'extérieur mais un local sec et aéré peut faire l'affaire. C'est la construction du tas de bois qui détermine sa longévité.
Règle de base : l'air doit bien circuler. Posez les premières bûches sur une palette, en écartant d'au moins 10 cm du mur et laissez un espace entre le toit et les dernières bûches (ou surélevez la bâche qui couvre le tas). Inutile de monter le tas trop haut car vous aurez alors des difficultés pour prendre les bûches. De plus, si votre consommation est limitée, les bûches du dessous y resteront trop longtemps pour garder leur pouvoir calorifique. C'est deux ans après la coupe que le bois a ses meilleures capacités de combustion.
Montez donc le tas avec du bois de même âge, de même calibre et de même essence : ainsi vous assurez une homogénéité des bûches… et de belles flambées !
Des plantes d'intérieur fleuries
En décembre, il est agréable d'apporter des touches de couleurs avec des plantes fleuries qui se plaisent dans nos intérieurs chauds et secs. Les plus faciles à entretenir sont les plantes à bulbes car elles disposent de toutes les réserves nécessaires dans leur bulbe : c'est le cas des jacinthes, amaryllis, petits narcisses en pot, muscaris (ces petits grelots bleus) et parfois même tulipes. C'est simple, il suffit de les tenir éloignés d'une source de chaleur et de limiter l'arrosage pour que la terre soit à peine humide. En petits formats et faciles à réussir, tentez également kalanchoés, saintpaulia et les bien nommés cactus de Noël à fleurs roses ou blanches.
D'autres plantes, plus grandes, offrent une belle floraison durant quelques semaines et, toute l'année, un beau feuillage. Pour la plupart, il vaut mieux arroser avec modération car l'excès d'eau fait pourrir les racines. Pour les orchidées, il suffit de brumiser une fois par semaine, pour les voir refleurir chaque année. C'est pareil pour la famille des arums, (anthurium, spatiphyllum), ou celle de l'ananas (guzmania, vriezea) : plus on les laisse tranquille, mieux c'est !
Cas particulier de l'azalée : très délicate à tenir en pot, elle déteste l'air sec de nos intérieurs. Placez-la dans un local frais la nuit, arrosez sans excès ou, mieux, trempez le pot dans un seau d'eau un jour sur deux. Au printemps, elle appréciera de rester dehors.
Le sapin de Noël
Si vous optez pour un sapin de Noël frais, vous aurez le choix entre un petit arbre vendu en pot avec ses racines et un autre, coupé et maintenu droit à l'aide d'un pied métallique ou d'une bûche trouée.
Ne choisissez le sapin en pot que si vous le gardez dans une pièce à l'air chaud et sec durant un temps limité (quelques jours) ; sinon, vous compromettez sérieusement ses chances de reprise ultérieure au jardin. La meilleure solution est de l'installer sur le balcon ou la terrasse, pour en profiter depuis le séjour, sans oublier de l'arroser.
Pour le sapin coupé, demandez s'il provient d'une forêt gérée, c'est à dire d'une culture adaptée à la coupe et qui implique une replantation d'un jeune plant. Il existe également un Label rouge, garantissant que le sapin a une silhouette harmonieuse car planté éloigné des voisins, et qu'il a été cueilli il y a peu.
Ensuite, il faut choisir le genre. La tradition concerne l'épicéa, qui a un parfum soutenu mais perd ses épines rapidement ; la tendance met en valeur le sapin de Nordmann, plus fourni, avec des épines persistantes, mais qui n'a pas cette bonne odeur de résine et coûte un peu plus cher. Le prix, également lié à la taille, peut-être un critère de choix.
Renseignez-vous auprès de votre commune ou du point de vente : il est peut-être proposé un ramassage pour un recyclage en compost. Car, après les fêtes, le sapin de Noël devient vite encombrant.
Soins au sapin
Pour choisir le « bon » sapin, vous avez de plus en plus de choix : en pot ou coupé, traditionnel (l'épicéa au parfum typique) ou sapin de Nordmann (qui ne perd pas ses épines, mais n'a pas de parfum), voire artificiel ou en simples branchages.
Si vous avez choisi un conifère en pot, le plus important, c'est de maintenir sa motte constamment humide, mais pas saturée d'eau à l'excès pour que ses racines puissent respirer. Installez-le le plus loin possible d'une source de chaleur et placez-le à l'extérieur dès que vous voyez les épines qui se courbent et sèchent. Si cela ne risque pas d'abîmer votre revêtement de sol, n'hésitez pas à pulvériser de l'eau sur ses rameaux avec un brumisateur.
Si vous avez choisi un sapin coupé, installez-le fermement sur son support, car le diamètre de son tronc risque de diminuer en séchant et il vous sera plus difficile de le redresser une fois le sapin décoré et enguirlandé ! Brumisez-le régulièrement pour que les épines ne sèchent pas trop vite et évitez de le placer près de la cheminée ou du radiateur. Après les fêtes, renseignez-vous auprès de votre commune ou d'un magasin où vous l'avez acheté pour savoir s'il existe un service de compostage, qui « recycle » les vieux sapins.
Voile d'hivernage : comment protéger ses plantes en hiver ?
A l'approche des grands froids, les jardiniers se demandent comment protéger leurs plantations de l'hiver. Le voile d'hivernage est une solution qui permet de protéger les plantes sensibles au gel, qu'elles soient cultivées en pot ou en pleine terre.
Pour assurer la protection des plantes en hiver, il suffit d'emballer le végétal assez fermement pour que le voile résiste aux vents. Il sera ainsi protégé des gelées jusqu'à environ -8°C, mais pas au-delà !
Facile à découper et à poser, le voile d'hivernage s'installe dès que les premières gelées s'annoncent, en général début novembre. Soyez vigilant à l'achat, car il existe de nombreux modèles et à tous les prix ! Exigez une densité de tissu de 17g/m2. Vous pouvez laisser le voile en place durant tout l'hiver, car ce tissu très léger, en polypropylène non tissé, est perméable à l'air comme à l'eau et laisse également filtrer la lumière. Au jardin, surveillez quand même les limaces qui ont tendance à y trouver refuge aux premiers redoux.
Ce voile d'hivernage est aussi appelé voile de forçage, car il permet de hâter la germination des premiers semis de printemps, pour réussir des légumes primeurs. Vous pourrez également l'utiliser pour protéger de manière plus éphémère la floraison des camellias en les protégeant des gelées tardives qui grillent les boutons floraux.
6 conseils pour protéger vos plantes contre le gel ? Cliquez ici pour continuer la lecture.
Choisir son équipement pour le jardin
Le mois de décembre est une saison un peu creuse pour l'entretien de votre jardin. Profitez-en pour prendre le temps d'identifier et comparer les équipements dont vous pourriez avoir besoin au printemps !
Tondeuse, taille-haie, nettoyeur haute pression, débroussailleuse sont souvent les indispensables du jardin. Bien choisir la tondeuse à gazon adaptée à vos besoins est important, car il s'agit d'un investissement dont vous apprécierez les qualités (et supporterez les défauts) à chaque utilisation. Surface à tondre, largeur de coupe de la tondeuse, autonomie, maniabilité, silence, … de nombreux points sont à considérer. Votre revendeur STIHL se fera un plaisir de vous aider à trouver la machine idéale pour vos besoins. Nos produits phares ? Les tondeuses sur batterie, ultra pratiques et performantes, et la tondeuse robot iMOW® !
La préparation de votre jardin pour l'hiver aura peut-être mis en avant les faiblesses de votre équipement en matière de taille-haie ou l'aide que vous apporterait un souffleur ou broyeur : à mettre sur votre wish-list de fin d'année !
Enfin, quelques équipements de protection individuelle comme des gants ou des lunettes de protection sont aussi des accessoires essentiels pour travailler en toute sécurité!
Découvrez sans plus tarder le large assortiment STIHL pour travailler comme un pro !